30-09-2017
La Soucre jam de Jems Muller
Notre rider Toulousain Jems Muller a rédigé un compte rendu de la jam de la Source, douzième du nom; installez-vous confortablement et profitez de sa prose :
Une fois n'est pas coutume, je vais vous donner ma vision perso de la 12ème édition de la source trail jam.
Certains puristes pourraient penser qu'avoir beaucoup de monde sur un Trail, ça n'est pas bon pour les bosses. Beaucoup de riders veut dire un endommagement prématuré peut-être... C'est certainement le cas des trails fait d'une terre friable et sableuse; à la source la terre est argileuse et lorsqu'elle a été arrosée par une dépression météorologique dans les trois jours précédents, comme ce fût le cas cette année et pas mal de fois avant, avoir une centaine de types motivés pour la rouler permet juste de lisser les bandes de roulement à la perfection...
Ma version de la jam je vous disais donc... Un petit retour en arrière s'impose... Certains diggers ont tendance à relativement dissimuler leur spot, car lorsqu'on s'expose, difficile de sélectionner à quoi / qui on le fait. Chez nous, à Toulouse, on a "la chance" d'être en place légalement, et on est même assuré pour des événements tels que la jam. Depuis que notre association est en place et je dirai même depuis le départ lorsque qu'on a commencé à investir les lieux avec Janot, mon souhait n'a jamais été de Le dissimuler... ni du grand public, ni des autres types de pratiquants et encore moins de nos semblables ! J'ai toujours creusé en pensant au plaisir qu'on ressentirait à rider ces sculptures de façon collective avec les bons gars. Pourquoi je vous dit ça? J'y viens...
On ne va pas se mentir, la jam a été une édition exténuante pour ma part, et pas du fait du riding. Déjà en amont il a fallu se mettre la pression avec l'équipe des enfants pour aboutir les projets importants de l'année (la rampe d'élan et le new donut)... Ensuite c'est une des jams les plus demandeuses qu'on ait organisé en temps et en argent pour toujours se dire qu'on allait essayer de mettre les gens bien. Cela implique beaucoup de démarches qui sont, elles, un peu en marge de la partie trail digging. Mais c'est une façon de remercier les copains actuels et futurs d'avoir fait le déplacement en n'ayant rien d'autre à gagner que de passer un bon moment potentiel. Mais faire plaisir aux gens c'est pressurisant et cette année je n'ai pas pu prendre trois semaines de congés en amont, donc tout a été fait avec le temps dont on disposait...
La météo nous a fait un peu peur, mais comme chaque année les potes étrangers se sont pointés longtemps à l'avance et le trail a pu rouler dès le jeudi avant la jam; le festival pouvait commencer. Ça a été un plaisir de voir débarquer tous les bons garçons venus de l'hexagone ou de Grande Bretagne, de Belgique, des Pays-bas, d'Allemagne, de Malte, d'Australie, des USA, d'Espagne comme chaque année en fait ! Sergio nous a même fait la surprise de sa présence; et les gars ont retourné le spot, quelques soit le niveau, par des runs enflammés ou des tchoutchous interminables... L'essence même du trail à mon sens. La raison pour laquelle on persiste chaque année à organiser cette trail party.
Mon pote PJ a accepté d'exposer son travail photo à cette occasion et je peux vous dire qu'on a été fiers de pouvoir vous montrer ses oeuvres. Il y a eu tant d'émotion et de sentiments d'amitié dans sa sélection... une pensée particulière à Brighouse Dan au passage. Cette expo a eu tellement de succès que les gens voulaient acheter les tirages... dommage, PJ les réservait pour les diggers des trails représentés dessus.
Au niveau musical, comme l'année dernière le DJ Nikholson nous a fait le plaisir d'animer l'après-midi et la soirée. Il a simplement été "interrompu" par l'intervention des Angry Dead Pirates qui sont venus pour l'occasion mettre le feu à notre moshpit improvisé. Petite parenthèse pour vous donner mon sentiment sur ce concert. Pour une fois j'ai pris le temps de me caler et d'écouter le son. Je suis aller me cacher derrière eux pendant qu'ils jouaient, tout seul 10 minutes. Juste le temps de kiffer, de ressentir les vibrations dans le sol au travers de la réception qui faisait office de scène... C'était un moment puissant et intense que je n'avais jamais pris le temps de vivre et ça a été possible parce que pendant ce temps il y avait des gens qui maintenaient le rythme au bar. Les Angry Dead Pirates ont eu un tel succès qu'en guise de rappel, ils ont du rejouer leur set en entier haha !
Alors effectivement pour conclure et sans vouloir se plaindre trop longtemps (on a la réputation d'être bons pour ça nous les frenchies), la jam a été un moment exténuant et pressurisant mais putain qu'est ce que ça vaut le coup. Que ce soit de mon point de vue perso ou au travers des feedbacks que j'ai reçu, je comprends pourquoi les gens sont prêts à traverser des pays et des océans pour venir et je sais que ça vaut le coup de s'arracher pour que cet événement unique continue de se produire (je dis ça fier et bouffi d'orgueil ;) ).
Merci donc à John, Justin, Camille et Masto pour leur investissement sur la partie digging, ma chérie Nathalie, Ned et Ouioui qui ont grave géré au bar et à tous ceux qui ont donné la main à la patte.
C'était encore un grand moment!
Une fois n'est pas coutume, je vais vous donner ma vision perso de la 12ème édition de la source trail jam.
Certains puristes pourraient penser qu'avoir beaucoup de monde sur un Trail, ça n'est pas bon pour les bosses. Beaucoup de riders veut dire un endommagement prématuré peut-être... C'est certainement le cas des trails fait d'une terre friable et sableuse; à la source la terre est argileuse et lorsqu'elle a été arrosée par une dépression météorologique dans les trois jours précédents, comme ce fût le cas cette année et pas mal de fois avant, avoir une centaine de types motivés pour la rouler permet juste de lisser les bandes de roulement à la perfection...
Ma version de la jam je vous disais donc... Un petit retour en arrière s'impose... Certains diggers ont tendance à relativement dissimuler leur spot, car lorsqu'on s'expose, difficile de sélectionner à quoi / qui on le fait. Chez nous, à Toulouse, on a "la chance" d'être en place légalement, et on est même assuré pour des événements tels que la jam. Depuis que notre association est en place et je dirai même depuis le départ lorsque qu'on a commencé à investir les lieux avec Janot, mon souhait n'a jamais été de Le dissimuler... ni du grand public, ni des autres types de pratiquants et encore moins de nos semblables ! J'ai toujours creusé en pensant au plaisir qu'on ressentirait à rider ces sculptures de façon collective avec les bons gars. Pourquoi je vous dit ça? J'y viens...
On ne va pas se mentir, la jam a été une édition exténuante pour ma part, et pas du fait du riding. Déjà en amont il a fallu se mettre la pression avec l'équipe des enfants pour aboutir les projets importants de l'année (la rampe d'élan et le new donut)... Ensuite c'est une des jams les plus demandeuses qu'on ait organisé en temps et en argent pour toujours se dire qu'on allait essayer de mettre les gens bien. Cela implique beaucoup de démarches qui sont, elles, un peu en marge de la partie trail digging. Mais c'est une façon de remercier les copains actuels et futurs d'avoir fait le déplacement en n'ayant rien d'autre à gagner que de passer un bon moment potentiel. Mais faire plaisir aux gens c'est pressurisant et cette année je n'ai pas pu prendre trois semaines de congés en amont, donc tout a été fait avec le temps dont on disposait...
La météo nous a fait un peu peur, mais comme chaque année les potes étrangers se sont pointés longtemps à l'avance et le trail a pu rouler dès le jeudi avant la jam; le festival pouvait commencer. Ça a été un plaisir de voir débarquer tous les bons garçons venus de l'hexagone ou de Grande Bretagne, de Belgique, des Pays-bas, d'Allemagne, de Malte, d'Australie, des USA, d'Espagne comme chaque année en fait ! Sergio nous a même fait la surprise de sa présence; et les gars ont retourné le spot, quelques soit le niveau, par des runs enflammés ou des tchoutchous interminables... L'essence même du trail à mon sens. La raison pour laquelle on persiste chaque année à organiser cette trail party.
Mon pote PJ a accepté d'exposer son travail photo à cette occasion et je peux vous dire qu'on a été fiers de pouvoir vous montrer ses oeuvres. Il y a eu tant d'émotion et de sentiments d'amitié dans sa sélection... une pensée particulière à Brighouse Dan au passage. Cette expo a eu tellement de succès que les gens voulaient acheter les tirages... dommage, PJ les réservait pour les diggers des trails représentés dessus.
Au niveau musical, comme l'année dernière le DJ Nikholson nous a fait le plaisir d'animer l'après-midi et la soirée. Il a simplement été "interrompu" par l'intervention des Angry Dead Pirates qui sont venus pour l'occasion mettre le feu à notre moshpit improvisé. Petite parenthèse pour vous donner mon sentiment sur ce concert. Pour une fois j'ai pris le temps de me caler et d'écouter le son. Je suis aller me cacher derrière eux pendant qu'ils jouaient, tout seul 10 minutes. Juste le temps de kiffer, de ressentir les vibrations dans le sol au travers de la réception qui faisait office de scène... C'était un moment puissant et intense que je n'avais jamais pris le temps de vivre et ça a été possible parce que pendant ce temps il y avait des gens qui maintenaient le rythme au bar. Les Angry Dead Pirates ont eu un tel succès qu'en guise de rappel, ils ont du rejouer leur set en entier haha !
Alors effectivement pour conclure et sans vouloir se plaindre trop longtemps (on a la réputation d'être bons pour ça nous les frenchies), la jam a été un moment exténuant et pressurisant mais putain qu'est ce que ça vaut le coup. Que ce soit de mon point de vue perso ou au travers des feedbacks que j'ai reçu, je comprends pourquoi les gens sont prêts à traverser des pays et des océans pour venir et je sais que ça vaut le coup de s'arracher pour que cet événement unique continue de se produire (je dis ça fier et bouffi d'orgueil ;) ).
Merci donc à John, Justin, Camille et Masto pour leur investissement sur la partie digging, ma chérie Nathalie, Ned et Ouioui qui ont grave géré au bar et à tous ceux qui ont donné la main à la patte.
C'était encore un grand moment!